Tu sais, quand on est enfant, on a tous cet élan de vie, ce kiff permanent pour rien pour tout, et la capacité à crier, hurler taper du pied quand ça ne va pas.
Et puis quand on est une fille, on nous apprend petit à petit à rentrer dans le rang, à ne pas faire trop de vague, à ravaler ses sentiments (je sais certains ptis gars aussi y ont droit)
Pendant qu'on laisse le droit à certains garçon d'être casse-cou, turbulents.
Alors évidemment, tout n'est pas noir ou blanc.
Il y a des tempéraments,
il y a des parents plus ou moins parents et plus ou moins contrôlants,
Et dieu merci, de le liberté, et du mouvement.
A l'adolescence, la pulsion de vie laisse place à la sensualité, à la sexualité, et là, parfois, pour certain.e.s, c'est le début des questionnements, parfois du plaisir, parfois d'un certain bordel, parfois des violences.
Cette pulsion de vie, c'est comme si, une fois femme, elle ne pouvait être canalisée que dans la sexualité ou la maternité. Enfin principalement ça.
Parfois dans les métiers passion, souvent les métiers du care pour les femmes.
(Est-ce que ça veut dire qu'on programme les femmes à être au chevet de cette société - malade?)
Pourquoi pas dans autre chose?
Quand on est enfant, on chante, on danse, on invente des mondes en permanence, nan?
Pourquoi le champ se restreint autant quand on devient grand.?
Pourquoi adulte on danse petit, on chante petit, on pleure petit - faut pas faire de vagues, pourquoi on n'ose pas ....alors qu'on ose souvent beaucoup quand on est enfant?
Bien sur, c'est une programmation sociétale, bien sur il faut travailler pour avoir un toit et à manger, et à son tour élever des enfants...mais pourquoi dans cet espacement, si peu de place au bonheur, à la joie, à la pétillance qu'on avait quand on était tous enfants?
- Force est de constater que l'expression de la créativité, de la sexualité (dans son sens beau, consenti, dialogue de corps) est freinée pour des tas de raisons, quand on grandi, et quand on est une femme en particulier
- Alors je propose cet été, pour aller réveiller cette capacité à jouir de rien, de tout, 4 ateliers, à petits prix tout doux.
Ca démarre lundi 22 juillet!
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